ALZHEIMER, IL EST TEMPS DE
SECOUER LE COCOTIER !
Alzheimer
fait maintenant aussi peur que le cancer. Des sommes colossales sont
mobilisées pour la recherche. Des milliers de bataillons médicaux sont
mobilisés dans le monde. Mais les médecins restent désarmés car il
n'existe aucun traitement curatif et seulement quelques médicaments
atténuant les symptômes.
Pendant que
la recherche piétine, chacun constate, impuissant, la progression des
statistiques : un million de malades en France en 2015. Plus de 400
nouveaux cas diagnostiqués chaque jour dans notre pays, 600 avec les formes
de démence fronto-temporales, 225 000 nouveaux
patients chaque année...
De nombreuses pistes
inexplorées
On
pourrait penser que toutes pistes de remèdes, quelle qu'elles soient,
devraient être humblement considérées par des spécialistes qui n'ont par
ailleurs rien à proposer. Grave erreur : là comme ailleurs, les orgueilleux
généraux de la lutte anti-Alzheimer (qui, rappelons-le, ignorent les causes
de la maladie) font la sourde oreille.
Cette position absurde est d'autant plus consternante que, contrairement à ce
que l'on nous dit, il existe des pistes de traitement à explorer. Et pas
qu'en prévention (le professeur Joyeux et moi-même vous en dirons plus dans
un livre à paraître prochainement*)...
On voit en
effet apparaître des solutions qui ne guérissent pas mais qui soignent,
notamment aux États-Unis où un produit tout bête, l'huile de coco (drôle de
remède, je vous l'accorde), commence à intéresser les malades et leurs
médecins traitants. Outre-Atlantique, on recourt déjà à l'huile de coco
dans certains centres anti-Alzheimer et on s'y intéresse pour lutter
contre Parkinson et d'autres maladies dégénératives. Les spécialistes
américains seraient-ils plus larges d'esprit ?
Pas de brevet, no money...
Nombre de
témoignages et d'observations cliniques mettent aujourd'hui au grand jour
l'intérêt de l'huile de coco dans l'Alzheimer. Mais les labos s'en moquent.
Sur la noix de coco : no ®, no money...
L'Américaine
Mary Newport a écrit un livre très argumenté sur le sujet, un best-seller
traduit fin 2014 en France sous le titre "La maladie d'Alzheimer – Et
s'il existait un traitement ? Les molécules de l'espoir" (Éd.
Josette Lyon). De passage à Paris pour informer ses confrères français, le
docteur Newport a bien voulu répondre à mes questions.
Si elle
s'est imposée comme l'un des meilleurs spécialistes en la matière, ce n'est
pas pour l'appât du gain ou pour la gloire, mais en raison d'un drame
personnel : l'Alzheimer précoce de son mari, Steve, frappé à 51 ans. C'était
en 2001 et, contre toute attente, après 14 ans d'Alzheimer, son
mari ne se porte pas si mal. Sans autre traitement que l'huile de coco.
"Mon
mari ne prend pas de médicament. Il a décidé d'arrêter son traitement pour
l'Alzheimer il y a quelques années car ces pilules lui provoquaient des
crises d'anxiété et il pensait que cela lui faisait plus de mal que de
bien."
Il est
facile pour un spécialiste, neurologue de renom ou pas, d'écrire des pavés
cliniques sur cette dégénérescence cérébrale et de rire de la noix de coco.
Ce n'est pas un médicament... Mais qu'en est-il de l'efficacité réelle de ces
fameux médicaments et de la sacro-sainte balance
"bénéfices-risques" ? Voyons...
Un remède à la noix ?
Moins que les médicaments
L'Alzheimer
n'est pas une maladie nouvelle. Un papyrus la décrirait chez le pharaon Djedkarê-Isési, près de 3 000
ans avant J.-C., entre autres. On a tous des arrière-grands-parents (ou
arrière-arrière) qui ont fini leurs jours "gâteux", mais les
médecins en faisaient peu de cas.
En
réalité, l'Alzheimer n'est vraiment né qu'avec les premiers médicaments
censés le combattre, dans les années 1990. Qui dit
"médicament" dit "maladie" : de nos jours, c'est ainsi...
Alors, depuis 25 ans, le nombre de diagnostics a explosé, contribuant à une
"épidémie" favorisée par la multiplication des facteurs de risque.
On en sait chaque jour un peu plus sur les dégâts cérébraux causés, mais on
n'avance pas pour autant…
Bien sûr,
les chercheurs travaillent d'arrache-pied. Une centaine de molécules sont à
l'étude dans les labos. Chaque semaine ou presque, les médias annoncent un
"traitement d'avenir". L'enjeu commercial est de taille, et cela
vaudra bien un prix Nobel... En attendant, on utilise toujours, depuis
le début des années 2000, quatre médicaments qui ne traitent rien
(sinon les symptômes), mais ça rassure les familles... Efficacité
douteuse, effets secondaires parfois graves, toxicité avérée. Certains
observateurs parlent même d'un futur scandale sanitaire.
"Situation
d'autant plus triste qu'aucune molécule efficace ne se profile à l'horizon de
5 à 10 ans". Dixit
les Pr Even et Debré en 2012 dans leur "Guide
des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux" (Éd. du Cherche
midi). Rien n'a changé...
10 ans de répit grâce à la
coco
Compte
tenu de l'évolution habituelle de la maladie, Steve, le mari du docteur
Newport touché en 2001, devrait être en centre spécialisé, assommé de
médicaments, végétant, cherchant la sortie pour rentrer chez lui... Eh bien
non.
"Cela
fait 7 ans que nous avons commencé le traitement d'huile de coco.
La première année, son état s'est incroyablement amélioré. Il a
retrouvé sa capacité à fonctionner dans la vie quotidienne et
sa mémoire est revenue. Il était à nouveau capable de lire et de se
rappeler ce qu'il avait lu. Son état est ensuite resté stable pendant deux
ans. Il a connu quelques revers mais rien de grave. Malheureusement, il y a
trois ans, il a été victime d'une crise sévère. Il s'est heurté à la tête, a
arrêté de respirer, et il souffre maintenant de crises convulsives toutes les
trois ou quatre semaines, ce qui est courant dans les étapes avancées de la
maladie."
Mary
Newport reconnaît que son mari ne peut plus "communiquer comme
avant". L'huile de coco, faut pas rêver, n'est pas le remède
miracle, mais le docteur Newport est "convaincue que ces trois
dernières années ont été meilleures qu'elles ne l'auraient été sans
elle". Elle regrette sûrement en son for intérieur de ne pas
avoir connu cette solution plus tôt. Son mari n'a en effet commencé à prendre
de l'huile de coco qu'en mai 2008, soit tardivement, sept ans après les premiers
signes !
Une amélioration
significative chez 50% des malades
En 2007,
alors que son mari commençait déjà "à perdre les pédales", Mary
Newport, pédiatre de formation, tombe par hasard sur un communiqué de presse.
Le titre est accrocheur : "Les TCM peuvent augmenter
significativement la mémoire et les capacités cognitives chez près de la
moitié des patients."
Ce constat
était issu d'une étude américaine menée à l'initiative d'un fabricant de
compléments alimentaires, Accera, qui avait lancé un
produit spécifique à base de triglycérides à chaînes moyennes (TCM), baptisé
alors AC-1202.
En quête
de solutions pour son mari, elle retrouve espoir grâce à cette étude (avec
placebo en double aveugle) du Dr Samuel Henderson. Et comme elle n'a rien
à perdre, elle décide dès 2008 de donner chaque jour au petit-déjeuner de
l'huile de coco, riche en TCM, à son mari.
"Accera a réalisé une autre étude peu après, avec 152
personnes. Il a de nouveau été observé une amélioration des capacités
cognitives et de la mémoire chez près de la moitié d'entre eux et dans les 45
jours (pour 90 jours de prise de TCM au total). Mais ce produit était encore
en développement, il n'était pas commercialisé."
"Comme
je savais que les TCM étaient extraits de l'huile de noix de coco (qui en
contient environ 60% avec l'acide laurique
notamment), j'ai pu calculer combien d'huile de noix de coco je devais donner
à mon mari pour une dose de TCM équivalente. Les effets ont été immédiats. Je
ne voyais pas pourquoi les patients devaient attendre une prescription
médicale alors qu'un aliment pouvait les aider. J'ai alors creusé mes
recherches et promu publiquement cette solution."
L'Alzheimer, un diabète de
type 3 ?
Le recours
aux TCM de l'huile de coco pour l'Alzheimer n'est pas un remède de
grand-mère. Tout est parti d'une nouvelle approche de la maladie,
révolutionnaire.
Jusqu'à
récemment, on croyait couramment que l'insuline n'était produite que dans le
pancréas. Mais en 2005 , coup de tonnerre : une importante étude des équipes
du Dr Suzanne M. de la Monte et d'Eric Steen (Université Brown, Hôpital de Rhode Island) assimile l'Alzheimer à une nouvelle
forme de diabète. Ces résultats ont été publiés dans le Journal of Alzheimer's Disease cette
année-là. Ces chercheurs ont découvert que le cerveau produisait sa propre
insuline. Le pancréas ne serait plus le seul organe sécréteur...
Ils ont observé le cerveau de patients Alzheimer ne souffrant pas de
diabète de type 1 ou de type 2 et y ont découvert une déficience en insuline,
pourtant caractéristique du diabète.
Puis en
surveillant le cerveau de ces patients sur plusieurs années, ils ont pu
confirmer que l'insuffisance d'insuline augmentait proportionnellement à
l'évolution de la maladie. Ces résultats ont été publiés en 2008.
L'Alzheimer
cache un problème de métabolisme du glucose, expliquent-ils. Il y a dans cette
maladie des anomalies des transporteurs du glucose 1 et 3 chargés de répartir
le glucose dans les cellules du cerveau à travers la circulation, des
anomalies dues à un manque d'insuline. De plus, une enzyme, appelée PDH
(pyruvate déshydrogénase), est déficitaire dans l'Alzheimer. Cette enzyme
décompose le glucose et le transforme en ATP, l'énergie au niveau cellulaire.
Ce problème d'apport en glucose au cerveau serait donc un problème
métabolique fondamental dans l'Alzheimer.
Diabète et
Alzheimer, sous deux formes différentes, auraient la même origine, le second
étant considéré comme un "diabète de type 3". Quelques
médecins français (c'est le cas du Pr Joyeux) commencent à partager ou
accréditer cette piste développée par le livre du neurologue américain David Perlmutter ("Ces glucides qui menacent notre
cerveau", Éd. Marabout, 2015).
Les cétones : le secret de
l'huile de coco
Notre
cerveau, pour fonctionner, a besoin de glucose. À lui seul, il représente 20
% de notre consommation énergétique. Mais il dispose d'un carburant de
secours en cas de manque de glucose : les cétones.
Les
cétones ont mauvaise réputation, à tort, assure Mary Newport. On les bannit par
exemple dans les huiles essentielles, car à fortes doses, elles sont
neurotoxiques. À fortes doses... Mais en quantités raisonnables, elles sont
bénéfiques aux neurones.
"Nos
ancêtres ont connu des périodes de famine et grâce aux réserves de lipides et
de calories faites pendant les périodes plus fastes, leur organisme a pu
faire face. Notre corps commence à puiser dans ces réserves 36 heures après
le début de la privation de nourriture. Heureusement, les acides gras stockés
dans notre corps fournissent du carburant aux muscles, au cœur et au cerveau.
Ils ne peuvent pas traverser la barrière sang-cerveau mais dans le foie, ils
sont convertis en cétones et ces petites molécules peuvent la traverser.
C'est ainsi que, pendant un jeûne, les cellules cérébrales qui consommaient
du glucose se mettent facilement à se nourrir de cétones.
En
fait, chaque matin, à moins qu'on ne se soit levé pendant la nuit pour
grignoter quelque chose, les cétones couvrent 2 à 6 % de nos besoins
énergétiques. Cette flexibilité métabolique a été mise en évidence dans
les années 60.
Dans le lait de la maman, il y a aussi des acides gras triglycérides à
chaîne moyenne, comme dans l'huile de noix de coco, et le bébé les utilise
aussi, si bien que les cétones fournissent environ 25% de l'énergie du
cerveau du bébé."
Le régime cétonique :
un "traitement" vieux comme Hérode
On utilise
les cétones depuis longtemps dans le traitement des maladies.
On trouve dans la Bible comme dans la littérature du Moyen Âge des références
au jeûne comme traitement de l'épilepsie, par exemple.
De nos
jours encore, les cétones sont largement utilisées chez des patients
souffrant d'épilepsie, avec des résultats spectaculaires, notamment chez les
enfants : les cétones entraînent une baisse de 90% des crises dans presque un
tiers des cas et de 50% chez la moitié des petits malades.
L'intérêt
de ce substitut énergétique fait aussi l'objet depuis un certain temps de
nombreuses études dans le cadre du cancer où le jeûne, on le sait depuis
longtemps, peut être salvateur.
Pour
l'Alzheimer, en revanche, il a fallu attendre les travaux américains du Dr
Richard Veech dans les années 90 pour s'intéresser
aux vertus de ces composés carbonylés issus de la dégradation des lipides. Et
pour finir, pour constater que les lipides de la noix de coco étaient
d'excellents pourvoyeurs de ces composés énergétiques.
De plus en plus
d'instituts
convaincus aux États-Unis
Parmi les
lipides, on sait maintenant que les triglycérides à chaîne moyenne (TCM) ont
la particularité de produire davantage de corps cétoniques que les
triglycérides à chaîne longue. Grâce à leur structure (ils sont composés de
seulement 6 à 10 carbones), ces graisses sont mieux absorbées et fournissent une
source d'énergie plus rapidement disponible que les autres.
"L'huile
de coco contient plus de 50% de TCM. De plus en plus de médecins s'y
intéressent pour cette raison. Le Dr Perlmutter a
écrit quelques livres évoquant cette alternative. Son père a fait un
Alzheimer. Il a commencé à parler de cette solution à ses patients peu de
temps après que nous ayons choisi cette solution avec mon mari Steve. Le
message commence à passer aux États-Unis."
Un certain
nombre d'instituts Alzheimer à travers les États-Unis mettent désormais leurs
patients sous huile de coco ou TCM. L'université de Californie et un institut
Alzheimer très réputé ont engagé des études sur l'efficacité des TCM chez des
patients atteints. Plusieurs grands essais sont en cours à l'initiative de la
société Accera, du laboratoire GlaxoSmithKline, des
universités de Yale, de Miami...
"Nous
devrions bientôt avoir des résultats intéressants à faire valoir pour
convaincre les médecins de regarder de près ces produits et d'en
faire bénéficier leurs patients", conclut Mary Newport.
La rumeur du mauvais
cholestérol
"Les
cétones ne sont dangereuses qu'à de hautes concentrations. On le voit
principalement chez les diabétiques de type 1 qui ont de très hauts niveaux
de glucose sanguin. Ces personnes souffrent évidemment d'une carence en
insuline, elles brûlent leurs réserves de gras très vite et produisent un
niveau très élevé de cétones, ce qui crée une acidification générale très
dangereuse. Ces taux atteignent autour de 25 ml/mol. En comparaison, quand
vous consommez de l'huile de coco ou des TCM, cela produit dans le foie
environ 0,5 ml/mol de cétones, soit 50 fois moins que dans le diabète. À ces
niveaux, l'organisme a la capacité de tamponner les acides que vous
consommez."
Quant au
risque d'accroître son mauvais cholestérol, quelques études ont pour
l'instant montré que cette huile accroît au contraire le taux du bon
cholestérol. Il a également été montré que les personnes vivant en Asie et
d'autres pays où l'alimentation de base se compose de grandes quantités
d'huile de noix de coco avaient, quel que soit leur âge, un bon équilibre en
cholestérol et ne souffraient pas particulièrement d'obésité ou de troubles
cardiovasculaires.
Mary
Newport s'enflamme : "Cette idée selon laquelle l'huile de coco
fait grimper le cholestérol est partie d'une rumeur, lancée par un fabricant
américain qui commercialise une huile de soja devenue très populaire,
mais qui n'a pas apprécié l'arrivée de concurrents.
Cette compagnie a donc entretenu dans les médias cette rumeur selon
laquelle l'huile de coco obstruait les artères. Elle a même réussi à obtenir
des autorités américaines la mise en place de droits de douane sur l'huile de
coco, qui ont rendu ce produit cher. Il est temps de rétablir la vérité en
menant de grands essais."
Une efficacité relative à
différentes étapes
Le Dr
Newport l'admet sans détour : "L'huile de coco n'est probablement pas
assez efficace pour inverser la maladie de manière significative dans les
dernières étapes, ne serait-ce que parce qu'un grand nombre de neurones dans
le cerveau sont déjà morts. Il n'est pas possible de les
"ressusciter" mais j'ai pu constater l'intérêt de ce produit chez
des gens à différents stades de la maladie.
À un
stade avancé, on voit parfois une légère amélioration. Par exemple, les
personnes se reconnaissent à nouveau, et dans les étapes ultérieures, certains
patients qui avaient cessé de parler ont retrouvé la parole. Ce n'est pas
rien, cela signifie que plus tôt vous démarrez ce traitement, plus il
sera efficace. Et cela vaut pour d'autres maladies..."
Une alternative pour
traiter Parkinson ou la SLA
L'huile de
coco pourrait être bénéfique pour toutes les maladies neurodégénératives,
y compris la maladie de Parkinson. C'est l'une des grandes révélations du
nouveau livre de Mary Newport paru le mois dernier aux États-Unis** : "Dans
la maladie de Parkinson, on observe aussi ce problème métabolique : le
glucose parvient mal aux neurones. C'est encore à élucider mais j'ai reçu une
quarantaine de témoignages de personnes atteintes de Parkinson qui ont obtenu
une amélioration grâce à la prise de TCM, et certains sont restés stables
plusieurs années.
Une
compagnie a commercialisé un produit appelé "Fuel for Thought" développé par le Dr Theodore Van Itallie, qui a 95 ans maintenant. Ce médecin spécialiste
du Parkinson a publié une étude sur le régime cétogène dans le cadre de cette
maladie. Cinq personnes atteintes de Parkinson ont suivi un régime cétogène
pendant 6 semaines, et cette diète a amélioré de 80% leurs symptômes. À
partir de ce constat, j'ai collaboré avec le Dr Van Itallie
au sein de Cognate Nutritionals
pour la mise au point d'un produit associant huile de coco et TCM. Cela a
abouti à Fuel for Thought.
Les premières études que nous avons faites dans le Parkinson montrent des
améliorations significatives, et des protocoles spécifiques à d'autres
maladies dégénératives sont en phase d'étude. Nous avons maintenant des
arguments nous permettant d'affirmer que l'huile de coco et les TCM peuvent
apporter une aide non seulement dans le Parkinson mais dans d'autres maladies
neurodégénératives telles que la SLA ou la maladie
de Charcot.
J'espère là aussi que la publication prochaine des résultats éveillera
l'attention des médecins."
N'attendez pas que le
médecin vous en parle
(à moins d'être vraiment très patient...)
Qui
sait que la maladie d'Alzheimer est probablement une forme de diabète ? Pas grand monde...
"Plusieurs groupes à travers le monde ont étudié le métabolisme de
l'insuline et du glucose dans le cerveau, mais les scientifiques dans leur
ensemble n'ont pas pris conscience de ce phénomène pour la simple raison que
les fonds qui leur étaient attribués l'ont été pour trouver le moyen
d'éliminer les plaques amyloïdes dans l'Alzheimer, et pas pour étudier ce
métabolisme du glucose."
Quel
médecin a entendu parler des TCM et de l'huile de coco comme moyens de
freiner l'Alzheimer et d'autres maladies dégénératives ? Une poignée...
"Il est évident que pour les compagnies pharmaceutiques, ce n'est pas
un projet viable, même si certaines peuvent toujours essayer de breveter un
médicament à partir des TCM. Ce n'est qu'un aliment à la portée de tous.
Et c'est tant mieux : je ne vois pas pourquoi des gens qui souffrent
devraient attendre le temps que des études soient faites pour en bénéficier.
Combien d'années encore, de précieuses années ?"
Une huile facile à trouver
L'usage
d'une huile de coco de qualité peut très bien convenir, et pas seulement pour
l'Alzheimer : cette huile est aussi réputée anti-infectieuse, antibactérienne
et tuerait le staphylocoque doré ou le Candida albicans.
Mary Newport et son mari ont d'abord choisi cette forme avant de passer aux
compléments.
En cuisine, chauffée, c'est une huile qui ne produit pas de composés
toxiques. De plus, sa forme solide à température ambiante en fait un bon
substitut au beurre dans les pâtisseries. Elle ne manque donc pas d'intérêt.
Mais
cette huile est très riche en acides gras saturés et pas toujours très
digeste.
Maux de ventre, diarrhées... gare aux excès ! Son usage est délicat et ne
convient donc pas à tout le monde.
Les conseils d'utilisation
de Mary Newport
"L'huile
de coco peut être utilisée dans la cuisine de tous les jours si on le
supporte, ou prise sous forme de compléments.
Dans tous les cas, je suggère toujours de commencer par une petite
quantité d'huile de coco ou de TCM, entre 2 et 5 g (environ une
cuillère à café), 2 ou 3 fois par jour avec de la nourriture, car ces
acides gras peuvent provoquer des troubles au niveau de l'estomac. Puis
d'augmenter progressivement jusqu'à atteindre 45 à 90 grammes par jour (un
demi-verre). Évidemment, plus on en consomme, plus on apporte de
cétones au cerveau. D'ailleurs, je pense qu'il est bon de répartir les
apports de façon régulière dans la journée pour maintenir un flux constant
vers le cerveau."
Que celles
et ceux qui répugnent à employer de l'huile de coco en cuisine se rassurent.
Le produit Axona qu'emploie Dr Newport n'est
disponible qu'aux États-Unis sur prescription, mais il existe outre-Altlantique un produit baptisé "Fuel for Thought", qui peut être commandé ici en bouteille de 75 ml.
Mary
Newport ne se cache pas d'être en relation avec cette marque puisqu'elle a
participé à la conception du complément. Pour ceux qui seraient gênés par cet
aspect, il existe depuis quelques semaines, en France, un complément
équivalent.
Ce produit français à base de TCM d'huile de coco est disponible depuis la
fin mai sous forme de sachets à diluer dans l'eau (voir ici).
En France,
le consensus médical n'a pas l'air de vouloir s'intéresser à cette solution,
de près comme de loin. Pourtant, les médecins devraient se poser la
question de savoir ce qu'ils peuvent proposer d'autre dans ce terrible compte
à rebours de l'Alzheimer, contre lequel ils restent totalement désemparés.
Prenez
soin de vous.
* "Alzheimer
ou Parkinson ? Tout savoir pour éviter", Pr Henry Joyeux et
Dominique Vialard (Éd. du Rocher, à paraître en
septembre 2015).
** "The Coconut Oil
and Low-Carb Solution for
Alzheimer's, Parkinson's,
and Other Diseases",
Mary T. Newport, M.D. (Basic Health Publications,
2015).
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