Chère lectrice,
cher lecteur,
C’est injuste, mais après un même effort physique :
Mais quel
est l’objectif ? Ne plus transpirer ? NOOOOOOOOOOOOOON surtout pas !!!
C’est une fonction vitale
de notre corps aussi importante que de respirer.
Donc PAS TOUCHE ! Cessons ces agressions
envers notre corps, cessons de vouloir le maîtriser, le faire plier sous notre autorité…
selon nos envies.
Notre corps est un sanctuaire, un temple sacré à honorer chaque jour, à respecter
et à comprendre.
Il faut donc
avant tout comprendre notre transpiration.
Les personnes en surpoids et obèses
transpirent plus.
Normal : leur graisse agit comme
un isolant contre le froid.
La transpiration sert à refroidir
le corps, mais la graisse freine le phénomène.
De plus, les personnes en surpoids ou obèses
ont, par définition, une plus forte masse corporelle.
Elles mettent plus longtemps à refroidir, de même que le moteur d’un camion refroidit plus lentement que celui d’une
mobylette.
Enfin, elles doivent faire plus d’efforts que les autres pour
transporter leurs kilos en trop,
ce qui les fait transpirer,
de la même façon que porter un sac-à-dos augmente
la transpiration quand on marche.
Les sportifs, par contre, donnent l’impression de moins transpirer que les autres, face au même effort. En réalité, leur transpiration est
plus régulière, mieux étalée. Elle est
donc plus efficace et s’évapore au fur et à mesure, ce qui fait qu’ils sont moins facilement
trempés de sueur et dégoulinants. Dès qu’ils commencent un effort, le mécanisme de
transpiration démarre, permettant
de réguler leur température interne plus rapidement.
Les personnes nerveuses,
par contre, transpirent
plus que les autres parce que leur
nervosité déclenche la
production d’adrénaline qui tend les muscles, contracte les artères. Ces efforts musculaires produisent de la chaleur, nécessitant d’être compensée par la transpiration.
Mais la transpiration ne sert
pas uniquement à nous rafraîchir
en faisant évaporer de l’eau sur notre
peau pour évacuer des
calories.
La transpiration permet aussi
de :
Le simple
fait de manger provoque de la production de chaleur dans le corps. En effet, digérer les aliments consiste à casser des liaisons chimiques, ce
qui produit de la chaleur, exactement comme une combustion de gaz ou de bois.
Le phénomène est
le plus fort avec les protéines (viandes,
poissons) car ce sont des molécules plus
complexes. Il est bien sûr amplifié
si l’on mange chaud, ou si
l’on boit des boissons chaudes.
C’est pourquoi les Bédouins dans le désert boivent du thé chaud : cela les fait transpirer, ce qui les rafraîchit !!
Autres produits faisant transpirer
L’alcool, la caféine et le tabac
augmentent le rythme cardiaque et le métabolisme, et aboutissent eux aussi à une hausse
de la température interne, ce
qui fait transpirer.
Le piment a un effet similaire mais court :
il contient de la capsaïcine qui donne une impression de coup de chaud. L’impression de brûlure du piment dans la bouche peut être atténuée
en buvant du lait froid, car le lait contient des protéines qui ont une effet
détergent sur la capsaïcine.
Les médicaments comme l’insuline et l’aspirine
font transpirer.
Les personnes qui transpirent
intensément alors qu’elles ne font rien (en écoutant de la musique par exemple) ou sur
des zones très ciblées du
corps, doivent consulter un médecin. Cela peut
être le signe
d’une maladie rare comme le lymphome, la tuberculose ou le virus du Sida.
Pour maîtriser le flot de transpiration, la première mesure
est évidemment de bien choisir ses
vêtements :
amples, en textile naturel.
Perdre du poids, faire de l’exercice physique plus régulièrement
diminue et régule la transpiration ; vous êtes moins facilement
dégoulinant.
Mais au delà de l’humidité et des « rillettes » (ou auréoles) sous les bras, le problème de la transpiration est évidemment… l’odeur.
La transpiration sur la plus grande partie du corps ressemble à de l’eau légèrement salée, et sèche sans causer d’autre problème.
Mais certaines zones comme les aisselles, les aines, autour du nombril, possèdent
des glandes sudoripares (produisant de la transpiration) spéciales.
Elles émettent une transpiration grasse,
odorante et même… malodorante car des bactéries y prolifèrent.
Notez que ces odeurs ont
une fonction sociale, par exemple le bébé apaisé par l’odeur de sa
mère. La transpiration masculine aurait
de nombreux effets positifs sur les femmes comme améliorer
l’humeur, ou se
synchroniser avec le cycle menstruel.
Toutefois, le fait est que cette
transpiration qui sent, on ne peut pas se permettre de simplement la laisser sécher. Il faut se doucher,
se laver avec un savon doux,
et pour la plupart des personnes
mettre du déodorant
sous les aisselles.
Tous les déodorants du commerce traditionnel sont des horreurs de cocktails chimiques,
des cancers du sein à retardement.
Hier c'était les paraben, aujourd'hui ce sont
les sels d'aluminium. Et demain ?
Personnellement, je préfère
ne pas attendre qu'on découvre un nouveau composant toxique. Et quelle perte
de temps de devoir se tenir au courant de toutes ces choses
ou de devoir vérifier les composants de chaque flacon.
Partez d'un principe simple : « Je ne mets
pas sur mon corps des produits que je ne connais pas ».
C’est un principe
de bon sens qui facilite la
vie. Prenons une bouteille de déodorant quelconque, retournez-la : Butane/isobutane/propane,
Triethyl citrate, Ethylhexyglycerin,
Benzylheptanol … stoooooop !
Test raté.
Le meilleur déodorant
naturel est
le bicarbonate de soude.
Eh oui, ce
produit bon à tout faire est,
entre autres, utilisé par
les peintres professionnels
pour éliminer les émanations
de peintures. Il vient à
bout des odeurs des chaussures
et même de l'odeur de pipi de chat dans la litière !
C’est dire
qu’il suffira largement à éliminer toute odeur sous
les aisselles. Une
simple goutte de parfum suffira pour vous embaumer le corps, vous préserverez vos vêtements qui auront moins besoin de passer au lave-linge et n’auront plus de traces jaunes, vous n’aurez
plus aucune angoisse en levant les bras en soirée.
Mais attention : le
bicarbonate à gros grain de supermarché
décape les aisselles. Il vous faut un bicarbonate de soude fin, à très petit cristaux, tel que
celui-ci qui est vendu 2,91 euros à Biocoop et certainement dans les autres boutiques bio.
Le mode d’emploi est tout simple : après la douche, sur
aisselles sèches, mettez-en sur votre
main et frottez doucement vos aisselles. Au-dessus du lavabo, faites tomber l’excédent pour n’avoir plus qu’une fine pellicule. Frottez jusqu’à ce
que ce ne soit plus blanc.
Si vous avez le temps et l’envie de vous fabriquer un produit plus sophistiqué et parfumé, suivez la recette suivante :
Ingrédients :
Dans un récipient, mélangez le
bicarbonate de soude, la fécule
et l’huile d’arbre à thé. Ajoutez l’huile
de noix de coco et remuez jusqu’à obtenir une pâte.
Vous pouvez ajouter à votre goût des huiles essentielles parfumées comme celle
de lavande, d’eucalyptus,
de bois de santal ou de
rose. Quelques gouttes suffisent.
Mettez le produit dans un petit pot à couvercle qui tiendra dans votre armoire de salle de bain. Placez ce
pot au réfrigérateur le temps de faire « prendre » la pâte qui peut être trop
légère et crémeuse au départ, mais elle
durcira avec le temps.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis