GAZ, SPASMES, INTESTIN
IRRITABLE... LE "PLAN B"
Qui ne
s'est jamais senti le ventre ballonné, douloureux, perclus de gaz ? Qui n'a
fait cette cuisante expérience après un trop bon repas entre amis ? Sensation
d'avoir le ventre gonflé, lourd, borborygmes... C'est généralement à ce stade
que l'on se sépare de ses convives, heureusement. Car après ces signes
annonciateurs viennent les pets, bruyant ou pas (mais malodorants), des
douleurs diffuses, lancinantes, et la diarrhée... libératrice et humiliante.
Ou un blocage, inconfortable, qui dure et plombe : la constipation. Ces
épisodes d'un jour peuvent prêter à rire, entre soi. Mais quand ils se
produisent régulièrement, en alternance, et sans que l'on sache pourquoi,
cela devient maladif. On s'inquiète.
Consulté,
le médecin ne décèle rien de grave, alors il vous rassure en vous expliquant
que vous souffrez de troubles digestifs "fonctionnels". C'est
peut-être votre cas, mais si l'inconfort est quotidien ou presque, vous êtes
probablement atteint(e) sans le savoir du syndrome de l'intestin irritable
(SII), appelé aussi "syndrome du côlon irritable" ou plus souvent
"colopathie fonctionnelle". Appelons-le comme on veut... Le fléau
est grandissant.
Enfin une bonne nouvelle !
"Syndrome
de l'intestin irritable" : l'appellation sonne comme une maladie rare.
Mais cela arrive bien plus souvent qu'on ne le pense, car celles (en particulier)
et ceux qui souffrent de gaz, de ballonnements, de douleurs abdominales, de
crampes et autres "réjouissances" à répétition s'en plaignent
rarement auprès des amis ou collègues.
Ces
troubles intestinaux seraient même l'une des principales causes d'absentéisme
au travail.
Ceux qui s'intéressent plus aux symptômes qu'aux causes de ce SII, vous
diront qu'on soulage ces douleurs et désagréments mais qu'on n'en guérit
jamais. L'allopathie n'apporte aucun espoir, tout juste des
médicaments facilitant la vie... en aggravant le cercle vicieux.
C'était
vrai jusqu'à récemment, même si d'autres moyens, plus respectueux de notre
écologie intestinale, ont toujours existé pour trouver réconfort.
Mais la
bonne nouvelle, c'est que le SII n'est plus une fatalité !
Ce n'est plus seulement
une question de stress...
On se
doutait depuis longtemps que l'alimentation jouait un rôle central dans ce
dysfonctionnement intestinal. Mais on ne savait pas précisément quels
aliments étaient impliqués à l'exception des produits fermentescibles. Les
conseils d'experts divergeaient, manquaient de précision, de méthode... et le
médecin n'était pas de grand secours.
Vous
suspectez légitimement une intolérance, un problème d'assimilation
alimentaire ? Votre généraliste vous répondra dans un sourire que
"l'hypothèse ne mange pas de pain", "Vous pouvez arrêter
le gluten aussi..." Il en profitera sûrement pour vous redire de
manger mieux, d'éviter le gras, le choux, de boire moins...
Si c'est
un médecin qui n'a jamais fait l'effort de s'informer et de comprendre ces
troubles digestifs, il conclura par un "On ne connaît pas les causes,
c'est souvent lié au stress... et beaucoup dans la tête". Et même si
votre généraliste s'intéresse à ce que vous mangez, il pourra vous conseiller
une alimentation saine, mais pas l'alimentation adaptée.
La
solution n'est pas médicale, une fois de plus, mais comportementale. Et le stress
n'est qu'une facette de ce trouble niché dans une hypersensibilité viscérale.
La revanche des
nutritionnistes
Si la
médecine patine, les découvertes récentes des experts en nutrition, en
revanche, permettent d'y voir plus clair.
Ce
syndrome, en effet, a pris une telle ampleur au tournant des années 2000
qu'il a focalisé l'attention des nutritionnistes. Parmi eux, l'Australienne
Sue Shepherd, dont les premières observations remontent à presque dix ans.
Des
scientifiques ont pris le relais, des années de recherches et de tests ont
été nécessaires pour identifier les aliments (nombreux) à l'origine de ces
désagréments. Ces travaux ont abouti à une approche alimentaire
spécifique, à l'efficacité validée dans une écrasante majorité de cas.
Si votre
médecin ou nutritionniste préféré ne vous en parle pas, c'est que
l'information est assez nouvelle : il a fallu attendre que cette alimentation
anti-SII fasse ses preuves dans le monde anglo-saxon pour que des
francophones s'y intéressent.
Une personne sur cinq
concernée ?
Combien
souffrent du syndrome de l'intestin irritable ? Difficile de savoir... C'est
un enquiquinement que l'on garde pour soi, faute de comprendre, ou d'avoir
envie d'en parler : 15% seulement des gens touchés en feraient part à leur
médecin. Et la diversité des symptômes – c'est à cela qu'on reconnaît un
"syndrome" –, ne facilite pas le diagnostic, même au stade avancé
puisque deux grilles différentes de diagnostic sont employées...
Du côté
des gastroentérologues, on estime que le SII représente 30 à 50% des
consultations. Une autre estimation confirme l'ampleur du fléau : 1 personne
sur 5 serait touchée. Les experts en nutrition, plus précis, estiment qu'1
personne sur 5 souffre de troubles digestifs fonctionnels (maux de ventre,
diarrhées, constipation chroniques...) sans avoir reçu un diagnostic de SII
(ce qui serait le cas pour 1 personne sur 20 selon les pays, voire sur 10).
La cible de choix :
jeune femme, la trentaine
Bien qu'il
ne s'agisse pas officiellement d'une maladie, le syndrome de l'intestin
irritable pourrit bien la vie. Sans compter que la maladie est favorisée à
renfort de gênes et de malaises... Et ce, pas forcément où on les attend :
dépression, fibromyalgie...
D'ailleurs,
comme la fibromyalgie, ces malaises multiformes
affectionnent particulièrement le genre féminin : les femmes,
principalement autour de la trentaine, sont 2 à 3 fois plus concernées.
Comme les personnes trop nerveuses, neurotoniques.
Les
symptômes apparaissent à l'adolescence (où l'on observe un premier pic) puis
s'installent graduellement chez l'adulte jeune (second pic). Cela commence
par des gaz, des ballonnements, des douleurs au ventre répétés. Apparaissent
ensuite des diarrhées violentes ou des épisodes de constipation, ou
l'alternance des deux. Quand ces "troubles digestifs fonctionnels"
se manifestent quotidiennement, avec des crampes, des reflux, des nausées ou
une fatigue, un SII est probable.
Le plus
souvent, ces malaises fluctuent : ils peuvent être intenses et journaliers
pendant une semaine, un mois, deux mois... disparaître plus ou moins, puis se
réveiller à nouveau. Chez les femmes, ils s'aggravent souvent au moment des
menstruations. Mais les personnes les plus atteintes les supportent au
quotidien, et toute leur vie. C'est que l'on ne sait que faire de ces signes
"cliniques" qui ne rentrent pas dans les normes...
Pas "une
maladie",
mais un mal complexe, frustrant
Médicalement
parlant, il n'y a pas à s'inquiéter d'un SII. Ce n'est pas une maladie
intestinale : il n'y a pas d'inflammation grave des muqueuses comme dans la
maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse. Pas de
parasite incriminé, pas de dysbiose. Les tissus et
la structure de l'intestin ne seraient pas atteints et les risques de cancers
digestifs (colorectal notamment) ne seraient pas accrus.
Pas de
causes précises connues sur lesquelles agir. Ce qui est frustrant,
pour le patient comme pour le médecin.
On évoque
bien une sensibilité, une susceptibilité particulière des intestins, des
contractions plus prononcées que la normale, des causes hormonales (d'où la
vulnérabilité féminine), des séquelles d'infection gastro-intestinale,
l'anxiété et le stress... Mais tout cela reste à l'état d'hypothèses. On
connaît un peu mieux les facteurs déclenchant ou aggravant : le stress, par
exemple, ne serait pas une cause, comme on l'a cru, mais un facteur
aggravant. Quant au facteur alimentaire, aussi stupéfiant soit-il, c'est
encore une zone d'ombre.
Pas de traitement, mais
plein de médicaments
Dire "ce
n'est pas une maladie" n'est qu'à moitié rassurant pour les
personnes sujettes au SII. Voilà une forme de déni embarrassante.
D'autant
plus que puisqu'il n'y a pas maladie, il n'y a pas (encore) de traitement
spécifique, pas de solution franche.
Alors la
réponse est invariable : un symptôme = un médicament
Ces
symptômes étant variés, le médecin puise dans les antispasmodiques, les
anti-nauséeux, anti-diarrhéiques, laxatifs, antibiotiques... et recourt même
aux antidépresseurs quand le moral ne suit plus ou quand il estime que "c'est
dans la tête".
Les effets
indésirables prononcés de ces médicaments de confort n'arrangent pas la
situation à la longue, au contraire : les ballonnements redoublent, la flore
intestinale (déjà irritée) ne s'en remet pas, l'intestin perd de sa motilité,
le côlon s'enflamme, ne sait plus fonctionner seul (c'est le cas dans
"la maladie des laxatifs"), le système immunitaire s'affaisse, sans
parler des risques d'arrêt cardiaque (Cf. l'affaire du Motilium
suspecté d'être à l'origine de centaines de décès et de ses congénères
anti-nausées sur la sellette).
Des solutions douces pour
souffler
De
nombreuses biothérapies peuvent apporter un soulagement et éviter le recours
systématique à ces médicaments aux effets pernicieux. Gemmothérapie,
massothérapie, naturopathie... La liste est longue, et on y trouve de quoi
faire face à l'urgence, ou des traitements de fond pour renforcer le terrain.
Sans entrer dans le détail des utilisations (faciles à trouver), retenons :
Pour
les spasmes :
- Les remèdes
homéopathiques donnent parfois de très bons résultats : Colocynthis 5 CH (quand on est plié en deux), Cuprum Metallicum 5 CH
associé à Belladonna 5 CH et Raphanus 5 CH (quand ballonnements et gaz les
accompagnent) ou China Complexe n°107.
- L'huile
essentielle de menthe poivrée a montré une efficacité
antispasmodique comparable au Dicetel (un
classique de l'allopathie) : sa capacité à soulager les symptômes du SII
est reconnue par la Commission européenne.
Pour
régulariser le transit (diarrhée et constipation) :
- La myrtille est parfaite
pour lutter contre les diarrhées. En décoction (baies) ou jus, elle
resserre les tissus et enraye (vite) l'emballement intestinal.
- Le charbon activé régularise le transit en
nettoyant surtout le conduit intestinal.
- L'argile verte (que l'on
peut associer au charbon activé) apaise les petites inflammations et
reminéralise les tissus.
- La propolis ou l’extrait de pépins de pamplemousse renforcent la
flore intestinale et stomacale (et la purifient).
- Le psyllium adoucit la muqueuse intestinale par
son apport en fibres bien toléré, comme les graines de lin
(également reconnues par les autorités européennes pour leur effet calmant)
et leurs fibres solubles, douces.
- Certaines
familles de probiotiques calment
et soutiennent l'intestin tout en diminuant les épisodes douloureux, les
ballonnements et les flatulences. Les plus efficaces à l'aune des
dernières études seraient : Lactobacillus
rhamnosus GG, Lactobacillus
plantarum, Bifidobacterium
infantis, Streptococcus
faecium, Streptococcus
thremophilus, Saccharomyces boulardii.
Pour
l'anxiété et le stress :
- L'hypnothérapie, les techniques de relaxation, la
thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la
sophrologie et l'acupuncture (la moxibustion notamment) aident à
surmonter les ruminations et l'état anxieux, modifient la perception de
la douleur et les habitudes de défécation. Des tests positifs l'ont
confirmé.
Et puis,
il y a toujours les formules de l'herboristerie, solutions des plus simples :
pensez avant tout aux tisanes à base de plantes amères !
Drainantes, dépuratives, anti-inflammatoires, antispasmodiques
(chardon-Marie, camomille, curcuma...), ces tisanes répondent bien au
quotidien des troubles digestifs fonctionnels ou du SII.
Le remède (une fois de
plus)
est dans l'assiette
Ces
remèdes ou thérapies ne sont pas à négliger, mais ils ne résoudront rien si
l'on ne change pas radicalement ses habitudes alimentaires. Le remède est une
fois de plus dans l'assiette.
Ce
changement alimentaire n'est pas simple, vous allez voir, mais grâce aux
instructions de Sue Shepherd c'est possible. C'est même la seule solution
pour sortir de l'enfer du SII.
Les
aliments impliqués dans le syndrome de l'intestin irritable ne sont pas les
mêmes pour tous, mais tous contiennent des glucides ! Et le seul fait
d'éviter ces glucides soulage dans 75% des cas.
De quoi
s'agit-il ? De glucides fermentiscibles, baptisés
FODMAP.
Voici ces
ennemis potentiels regroupés sous l'acronyme barbare FODMAP :
F =
Fermentable (fermentiscibles)
O =
Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligo-saccharides)
D =
Disaccharides (lactose)
M =
Monosaccharides (fructose en excès du glucose)
A = And
(et)
P =
Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol).
Ce vocable
technique ne vous parle peut-être pas.
Il s'agit
en fait de sucres à chaînes courtes dont la particularité est d'être
difficilement digestibles. Du coup, ces sucres parviennent parfois quasi
intacts dans l'intestin où ils pourrissent. Les bactéries-hôtes s'en
nourrissent, les fragmentent, les fermentent. D'où une distension du côlon et
la production de gaz, premier symptôme du SII, qui entraîne des
ballonnements, etc.
Quand le côlon n'épure
plus déchets
et émotions...
Chez
certaines personnes, les intestins sont irrités par la plupart de ces sucres,
chez d'autres par une partie seulement, voire un seul sucre (qui suffit à
déclencher cette fermentation malvenue) et le degré d'irritabilité dépend des
doses. La variabilité des symptômes et de l'intensité du SII s'explique
ainsi.
Pourquoi
cette fermentation chez certains et pas chez d'autres ? Les bactéries du microbiote intestinal (la flore) seraient plus actives
chez ces personnes, où une hypersensibilité de l'intestin serait en cause.
Des expériences ont montré que les personnes atteintes de SII ressentent plus
vite et plus fort une gêne lors de la distension du côlon.
Ce ne sont
que des hypothèses, mais elles laissent entrevoir un problème des plus
profonds : en cas de SII, le cerveau n'interprète plus de la même façon
les signaux que lui envoient les cellules intestinales.
On dit que
"la santé commence par les intestins". La médecine traditionnelle
chinoise précise que le côlon est le "grand épurateur"
chargé d'évacuer ce que nous avons absorbé et ce que nous n'avons pas
assimilé, aliments ou émotions... Le SII n'est qu'une panne du
"grand épurateur", l'irritabilité intestinale impactant
(l'observation scientifique l'indique) le stress émotionnel, et vice versa.
Cette
exploration passionnante apportera peut-être un jour des solutions simples.
En attendant, ça reste compliqué...
Comment éviter cette
ribambelle
de sucres ?
Les FODMAPs sont présents dans :
- quantité de
fruits (pomme, poire, abricot, cerise, avocat, prune, nectarine, mangue,
grenade, figue, fruits en conserve, séchés...) et jus de fruits,
- le miel,
- tous les produits
laitiers et les fromages à pâte molle,
- quantité de
légumes (ail, oignon, brocoli, choux...),
- la plupart des
légumineuses (pois chiches, haricots rouges, lentilles, fèves de
soya...),
- les céréales
(blé, seigle, orge...),
- les alcools
(cidre, rhum, et particulièrement les plus sucrés, Porto, Ricard,
Muscat...),
- les
édulcorants (des chewing-gums anti-caries, par exemple),
- le pissenlit,
la chicorée, les pistaches...
C'est une
vraie ribambelle de sucres qui se cachent dans toute notre alimentation, à l'exception
des viandes, des œufs, et des noix (sauf pistache et noix de cajou). Mais la
liste des ennemis potentiels est assez fournie comme ça... Alors comment les
éviter ?
Certains
aliments, bien identifiés, sont d'emblée à éliminer. C'est le cas de l'oignon
impliqué dans 99% des cas de SII ou de l'ail, de la pomme, de la poire,
du blé, de l'orge, du seigle...
Facile à
dire, mais dans la pratique, c'est le casse-tête : la plupart de ces
aliments, à l'instar de l'oignon, sont des basiques de notre alimentation
occidentale. Ou de l'alimentation végétarienne (les sources de protéines
légumineuses) ! Ce n'est pas un hasard si le SII est si fréquent...
Le Plan B pour en finir
Chacun
peut identifier les aliments qui irritent ses intestins et les éliminer. Sue
Shepherd donne en détail la marche à suivre ainsi que la liste des aliments
faibles en FODMAPs sur son site, ici (réservé aux anglophones !) ou dans son livre "The
complete low FODMAPs diet".
Cette
méthode alternative, ce "Plan B", s'applique en deux temps.
1. La diète
d'élimination :
elle consiste d'abord à faire une diète faible en FODMAPs
en éliminant autant que possible tous ces aliments pendant 8 semaines au
moins, le temps de retrouver l'équilibre intestinal.
2. La diète
personnalisée :
il s'agit de réintroduire dans son alimentation ces familles de FODMAPs, étape par étape, une à une : c'est le seul moyen
d'identifier les mauvais aliments pour soi dans la liste des suspects. Chez
certaines personnes, cette identification est rapide et simple, pour d'autres
cette phase de réintroduction et d'évaluation peut durer plusieurs semaines
et nécessite l'aide d'un nutritionniste.
A
tester en priorité : le lactose (le manque de lactase, l'enzyme servant à
sa digestion, est répandu dans la population), les oligosaccharides connus
sous le terme de "FOS", fructo-oligosaccharides
(oignon, ail, inuline, blé...), le fructose (1 personne sur 3
l'absorbe mal).
Tout le contraire d'un
régime de masse, avec ou sans gluten
Cette
recherche de la diète idéale n'a pas la simplicité d'un régime de masse aussi
vertueux ou efficace soit-il dans d'autres cas. Une alimentation "sans
gluten", par exemple, n'est pas adaptée (le blé est en cause, mais pour
ses fructans).
Une fois
cette alimentation sur-mesure définie, il faut encore s'y tenir sans trop
s'en écarter.
C'est bien
fastidieux, mais cette méthode peut rapidement apporter un mieux dans le cas
d'un SII. Et qui peut le plus peut le moins : les personnes souffrant
seulement de troubles digestifs fonctionnels (le pré-SII...) en tirerons le
plus grand bénéfice.
Ce ne sont
parfois que quelques aliments ou mauvaises habitudes stressantes et
"gonflantes" à éliminer : manger vite sans mastiquer, mâcher
des chewing-gums, boire à la paille (l'aérophagie, comme le stress, aggrave
les troubles).
Pour les
personnes les plus atteintes, c'est moins pire que de souffrir à vie, mais le
niveau de contrainte élevé réduit les chances de réussite de la démarche,
surtout si l'on est pas entouré.
A l'aide !
Et quand
la diète est à définir au gramme près, on peut se faire aider : il existe
maintenant quelques nutritionnistes formés à cette méthode en France.
Ces
spécialistes des FODMAPs seront de précieux guides
dans les phases de réintroduction notamment.
Il est
en outre possible de recevoir, chaque semaine, des menus faibles en FODMAPs inspirés de l'alimentation méditerranéenne par
l'intermédiaire du site internet SOSCuisine.com ! Ce service à distance présente l'avantage
d'être abordable et sa formule de menus personnalisés, conçus par des experts
de l'alimentation anti-SII, est la seule du genre en France.
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