LA CHLOROPHYLLE : EFFICACE
DE LA BOUCHE AU RECTUM
Chacun
sait que la chlorophylle est le pigment vert des feuilles (en grec, kloros signifie « vert » et phyllos
signifie « feuille »). Produite par les chloroplastes, elle est le siège
central de la merveilleuse photosynthèse permettant aux plantes de fabriquer
du sucre (fructose) à partir du gaz carbonique atmosphérique et de l’eau. On connait
moins sa ressemblance frappante avec l'hémoglobine du sang. La molécule de
chlorophylle ressemble en gros à un anneau dont le centre est composé de
magnésium pendant que l’hémoglobine du sang (en particulier l’hémine) avec
une structure moléculaire identique, présente un noyau de fer. Curieusement,
la couleur verte de la chlorophylle est la couleur complémentaire du rouge du
sang. Une affinité naturelle
avec l'homme
La
chlorophylle a des propriétés étonnantes : une fois ingérée, elle passe
immédiatement dans la circulation sanguine. Aussi est-elle la source
immédiate et naturelle de minéraux. Ces minéraux très ionisés (chargés
électriquement) par certaines enzymes, créent des liaisons privilégiées avec
les vitamines et les acides aminés de l’organisme. C’est le cas en
particulier des ions de calcium Ca++ et de magnésium Mg++, indispensables à
la plupart des métabolismes. Hélas,
la chlorophylle absorbée par voie alimentaire, sous forme de légumes verts,
d’algues... est assez inefficace car elle reste enfermée pour la plupart dans
les parois cellulosiques cellulaires et, par ailleurs, fortement liée aux
protéines.
Même sous forme de suc végétal pur, elle reste encore peu active. Par
contre, absorbée pure, elle se comporte comme un puissant générateur sanguin
favorisant notamment une formulation équilibrée de l’hémoglobine. C’est une
sorte de transfusion végétale avec conversion d’un sang vert en sang rouge,
accompagnée d’un apport d’énergie vitale universelle. Ceci
explique en partie son pouvoir singulier de régénération de la formule
sanguine, en particulier dans l’anémie ainsi que son apport énergétique
considérable. D’autre
part, par sa formule biochimique, la chlorophylle a la capacité de convertir
le gaz carbonique en oxygène, amenant ainsi une oxygénation supplémentaire à
l’état ionique au niveau des tissus. Il s’ensuit une augmentation du
rendement énergétique global de tous les métabolismes, une stimulation de
toutes les guérisons et une activation des cicatrisations. Voilà
l’explication de l’action élective de la chlorophylle dans toutes les
pathologies liées à l’asphyxie cellulaire en tant qu’adjuvant majeur. Enfin,
elle intervient dans la synthèse de la vitamine A, dont on connaît le rôle
antioxydant et antiradicalaire. La chlorophylle contre les
plaies... et pour la peau
On imagine
souvent que la chlorophylle n'a d'action que lorsqu'elle est assimilée par
voie interne (alimentation ou poudre). C'est pourtant un des agents
naturels les plus efficaces pour nettoyer et désodoriser les plaies
nécrotiques (tissus gangreneux, brûlés, etc.). La
chlorophylle accélère la régénération des tissus conjonctifs par exemple dans
le cas d’ulcère diabétique des jambes. De plus, elle absorbe les
toxines et les odeurs. On peut
l’utiliser aussi dans :
Finies les odeurs et les
fermentations
Gaz et
mauvaises odeurs La
chlorophylle réduit la production des gaz et des toxines d’origine digestive,
ce qui est très utile dans les cas d’haleine forte, de relents
alimentaires (ail) et même d’odeurs menstruelles. En outre, on a
introduit depuis fort longtemps de la chlorophylle dans les désodorisants et
anti-transpirants corporels. Il suffit
de 200 mg par jour de chlorophylle pour faire disparaître les mauvaises
odeurs chez les personnes ayant eu une colostomie (souvent à l'occasion
d'un cancer du colon ou de l'anus) qui aboutissent à la création d'un
"anus artificiel" (en fait la dérivation du transit vers une
poche externe). Les mêmes posologies sont efficaces pour contrôler les odeurs
liées à l’incontinence urinaire ou fécale. Ces odeurs disparaissent en
une semaine de traitement, et le maintien du traitement permet de maintenir
cet effet à long terme. La chlorophylle a été reconnue sans danger et
efficace par la U.S. Food and Drug Administration (FDA). Fermentations
intestinales Dans notre
société où l’on utilise largement les antibiotiques, les hormones, les
corticoïdes et les immunodépresseurs, les fermentations mycosiques (Candida albicans) sont très fréquentes. Ces infections sont très
résistantes et difficiles à traiter. Dans la nature, la chlorophylle est
l’arme principale qu’utilisent les plantes vertes pour se défendre contre les
moisissures. La chlorophylle par voie interne produit les mêmes effets
chez l’homme aussi ; elle est particulièrement indiquée pour le muguet (de la
bouche), les mycoses vaginales en relation avec le Candida albicans et de source digestive. Neutralisation
des toxines
bactériennes La
chlorophylle neutralise les toxines bactériennes, même celles des
staphylocoques dorés ou du Colstridium perfringens
qui retardent les processus de cicatrisation. Une étude
de 400 cas de plaies infectées traitées par la chlorophylle a montré la
stimulation de régénération par un bourgeonnement actif et une
épithélialisation de façon bien meilleure qu’avec tous les autres agents
essayés. Toutes les études chimiques ont montré que la chlorophylle
s’adaptait à toutes les formes de lésions dermatologiques, y compris les
lésions gingivales. Equilibre
acido-basique Enfin, une
des principales propriétés de la chlorophylle est de rétablir l’équilibre
acido-basique. Or, une acidité tissulaire importante est souvent la cause de
nombreuses pathologies et ce déséquilibre est aussi la raison principale
des échecs des traitements, en particulier homéopathiques et
phytothérapiques. Le retour à l’équilibre...
de la bouche au rectum
Pour
faire simple, la chlorophylle, lorsqu'elle est ingére,
améliore l'état de tous les lieux où elle passe. Dans la bouche,
elle cicatrise les plaies gingivales, éradique le Candida albicans.
Plus bas elle augmente la lubrification des valves œsophagiennes. Puis elle
stimule le péristaltisme de l’estomac et de l’intestin et cicatrise les
ulcères gastriques et duodénaux. Elle facilite le passage des valves
pylorique puis iléo-cæcale pour un meilleur passage du bol alimentaire en
réduisant les gaz et les acides (par ce fait, elle fait disparaître les
distensions abdominales digestives après repas). Et enfin, elle réduit les
hémorroïdes et les irritations rectales. Mais revenons au sang et à
l'action anti-anémique
L’administration
de chlorophylle seule ou accompagnée de composés contenant du fer, entraîne
une stimulation de la production d’hémoglobine et de globules rouges sur les
animaux rendus anémiques. On le sait depuis les années 30 (voir les
recherches sur l’anémie provoquée de Binet et Stunza,
1937), mais on n'en prescrit pourtant jamais aux personnes anémiées. Des études
chez les animaux anémiques traités par la chlorophylle (0,05 g/kg) montrent
70 à 83 % d’augmentation des globules rouges, avec normalisation du taux
d’hémoglobine en 10 à 16 jours. Tous les types d’extraits de chlorophylle
pure non cuprique ont montré ces effets anti-anémiques.
Le fait d’ajouter du fer biodisponible augmente
encore la rapidité de cet effet. Ces expériences ont été confirmées par
plusieurs chercheurs depuis cinquante ans (Bereskov,
Petrvas, Isotfva en 1980,
Levshin 1958, Kelentri, Fekete Kun 1958, Borisenko, Sofonova 1965). On lui trouve aujourd'hui
des indications
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Michel
Dogna |