LA GLYCATION STOPPEZ-LA AVANT
QU'ELLE NE VOUS STOPPE
Quand on
évoque les causes du vieillissement et de l'usure de nos organismes on pense
aussitôt aux radicaux libres et à l'oxydation ou bien au déclin hormonal.
Mais peu de gens connaissent le phénomène de glycation
qui est pourtant un des mécanismes fondamentaux du vieillissement et peut
avoir des conséquences au moins aussi importantes sur la santé. Ce phénomène
est naturel et un organisme sain sait en général le gérer, mais il peut
s'emballer lorsque l'on consomme, par exemple, trop de sucres, trop de produits
chauffés à haute température ou lorsque l'on souffre de stress.
La glycation est une sorte de « caramélisation
spontanée » des protéines organiques. Elle n'est ni programmée ni voulue
par l’organisme et se produit simplement du fait de la mise en présence de
sucres et des protéines sanguines et cellulaires.
Découvert en 1911 par Louis-Camille Maillard, ce phénomène physico-chimique
agit aussi bien à l’extérieur de l’organisme qu'au cœur de nos cellules. Par
exemple, cette réaction est à l’origine du brunissement des aliments
lorsqu'ils sont cuits à hautes températures. Cependant, seuls 10 %
environ des produits glyqués se retrouvant dans la
circulation sanguine proviennent de l’alimentation (aliments subissant une
cuisson à feu vif : four, barbecue, fritures…). Le reste est fabriqué dans
l’organisme.
Ces produits glyqués obtenus sont des composés
brunis qui ressemblent à de l’humus - et sont de composition très voisine. Ce
simple fait permet d’appréhender la gravité d’une telle réaction au cœur du
vivant !
C'est à la troisième étape
que ça devient grave
La
réaction de glycation se déroule en 3 étapes,
menant au fil du temps à des composés de plus en plus complexes et dangereux
pour la santé.
- Etape 1 (au bout de
quelques heures) :
Les acides aminés + le glucose se transforment en protéines glyquées
- Etape 2 (au bout de
quelques jours) :
Les protéines glyquées se transforment en
produits d'Amadori
- Etape 3 (au bout de
quelques semaines) :
Les produits d'Amadori se transforment en AGE
(Advanced Glycation End Products)
L’installation
des 2 premiers stades (protéines glyquées ou «
bases de Schiff » puis « produits d’Amadori ») dépend du taux de sucre environnant et varie
de quelques heures à quelques jours. Ces deux stades sont réversibles.
Le dernier
stade (création de produits terminaux de glycation,
les AGE, à partir des produits d’Amadori) est
irréversible et progresse quelle que soit la glycémie. Cette réaction se
produit en quelques semaines seulement.
Les dégâts dans
l’organisme
Les
produits glyqués se retrouvent dans le sang, à la
surface cellulaire et dans la cellule. Ils peuvent même traverser la barrière
placentaire.
Ils accélèrent le vieillissement et la dysfonction de tous les organes en
modifiant la structure de certains sites cellulaires, au point qu’il existe
une relation frappante entre les complications dues au diabète et les
changements négatifs de santé dus au vieillissement.
Les produits glyqués génèrent un stress oxydatif
majeur et auto-entretenu (autocréation d’un fort taux de radicaux libres).
Ils présentent des propriétés mutagènes et cancérigènes, facilitent
l’installation de maladies inflammatoires (polyarthrite par ex), sont
impliqués dans les maladies des yeux (cataracte, rétinopathies..),
du cœur et des vaisseaux, des reins….
Particulièrement,
ils contribuent à la dégénérescence des neurones (Parkinson, Sclérose
Latérale Amyotrophique…), au point que la maladie d’Alzheimer, par
exemple, est considérée comme un véritable « diabète de type 3 ».
Prévention et traitement
de la glycation
Vu la
gravité des symptômes générés par la glycation, le
taux de protéines glyquées est surveillé de très
près chez les personnes à risque, les diabétiques par exemple. Il consiste
principalement à doser une protéine sanguine particulière, l’hémoglobine glyquée HbA1c, qui correspond au stade 2 de la réaction
de glycation. Chez les diabétiques par exemple, le
taux maximal d’équilibre varie de 6 à 7,5 % (normes de santé : 4 à 6 %).
Mais chez
les personnes qui ne souffrent pas de pathologies considérées "à
risque" ne sont, en général, pas du tout surveillées.
La capacité de nuire des produits glyqués se
retrouve surtout lorsqu'on arrive au stade des AGE, stade terminal et
irréversible des produits glyqués. L'important est
donc d'éviter d'en arriver à ce stade ou de ne pas l'amplifier si l'on a déjà
dépassé le stade des AGE.
Ce sont
donc des techniques de prévention/ralentissement du processus toxique qui
seront étudiées en première intention et qui seront les aussi les plus
efficaces.
En
priorité, l’alimentation et le style de vie : régime limitant les sucres
sanguins après le repas (aliments à indice glycémique bas), adoption de modes
de cuisson douce, mode de vie équilibré (activité physique modérée, gestion
du stress…).
Dans la pharmacopée chimique, certains médicaments comme des agents
antioxydants ou des agents antidiabétiques (metformine,
aminoguanine…) ont été testés, mais tous présentent
de nombreux effets secondaires.
D’autres solutions existent dans la pharmacopée naturelle : extraits de
plantes, mixtures, micronutriments… utilisés de manière traditionnelle dans
la lutte contre les pathologies dégénératives et leurs conséquences. Connues
depuis parfois des millénaires, leurs conditions d’utilisation limitent les
possibles effets indésirables.
La liste des remèdes
naturels est longue !
Certaines
plantes ont la capacité de maintenir la sensibilité à l’insuline. Il
s'agit de :
Il est
également essentiel de fournir à l’organisme les éléments minéraux impliqués
dans le processus de contrôle de la glycémie comme par exemple
D’autres
végétaux ou extraits végétaux, connues pour leurs capacités
anti-inflammatoires et anti-oxydantes, limitent les premières étapes de la glycation. Ils sont bien connus et référencés :
- thé vert,
- vigne rouge,
- maté,
- raisins,
- feuilles de
goyave et de noyer,
- alliacées
(ail, oignons, poireaux),
- calendula,
- cannelle (en
plus de l’activité biologique citée précedemment),
- curcuma,
- girofle,
- romarin,
- thym….
Certains
micronutriments ont également un impact favorable à la fois sur la santé et
sur la limitation de la glycation :
- la pyridoxamine (vitamine B6)
- les polyphénols (particulièrement le resvératrol),
- la carnosine,
- l’acide R-a-lipoïque
- les
flavonoïdes...
D’autres
ont une action plus directe sur la création des AGE :
- le longanin (extrait du vomiquier),
- le sulforaphane (extrait des choux),
- l’acide
asiatique (pour la jeunesse de la peau – extrait de Centella
asiatica),
- le ginseng
indien (Ashwaganda
) ou le Qifu-Yin
chinois (les deux étant traditionnellement utilisés pour la prévention de
l’Alzheimer)…
Enfin, un élément auquel on pense peu : l’oxygène. Il
est nécessaire d’avoir, constamment, une oxygénation cellulaire équilibrée.
Le manque d’oxygène ou hypoxie n’est pas dû à un manque d’oxygène dans le
milieu environnant, mais à la difficulté pour l’organisme d’amener cet
élément au niveau où il est utilisé, la cellule. Pollution aérienne ou
alimentaire, simple inflammation ou maladie plus installée, stress, âge..
tout concourt à l’installation de ce déficit. Il est désormais reconnu que
l’hypoxie chronique potentialise l’installation du diabète, des maladies neurodégénératives et, en règle générale, des pathologies
inflammatoires, métaboliques et cancéreuses.
Le Bol d’air Jacquier - dont le principe
consiste en l’inhalation de produits naturels transformés destinés à
améliorer la biodisponibilité de l’oxygène dans le sang - a été testé dans le
cadre de la lutte contre l’hypoxie et les protéines glyquées
(pour en savoir plus sur cette étude rendez-vous sur www.holiste.com). Cette expérience a
permis d'établir que :
Le Bol d’air Jacquier serait donc capable de
limiter la glycation des protéines chez les
organismes vivants et/ou de favoriser la « déglycation
» des protéines atteintes.
Une piste à suivre…
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