Cher(e) ami(e) de la Santé,
Décidément, on s’est beaucoup trompé sur le cancer.
D’abord, on a voulu croire que le cancer était une « maladie du vieillissement ».
On pensait que si on avait plus de cancers qu’avant, c’était tout simplement
parce qu’on vivait plus longtemps !
Mais ce n’est pas vrai. C’est même le cancer des enfants et des adolescents
qui a le plus augmenté depuis 1970 ! [1]
Tout récemment, on a même appris que cette hausse était en train de
s’accélérer. Chez les jeunes britanniques, le cancer a progressé de 40 % ces 16
dernières années – pour le seul cancer du côlon, l’augmentation est de 300 % !
[2]
Si le cancer progresse, c’est parce que nos modes de vie ont changé du
tout au tout depuis 50 ans. Avec notamment :
Vous me direz qu’on a quand
même plus de risques de cancer à 80 ans qu’à 20 ans.
C’est vrai, mais on a aussi plus de risques d’attraper la grippe ! La
réalité, c’est que notre organisme est plus vulnérable à toutes les
maladies à 80 ans qu’à 20 ans.
Mais la cause du cancer n’est jamais le seul « vieillissement ».
Jamais notre corps ne fabriquera un cancer tout seul, sans raison,
simplement parce qu’il se fait vieux.
Ensuite, on nous a dit que le
cancer était une « maladie génétique ».
Il est vrai que certains gènes nous rendent plus ou moins vulnérables au
cancer.
Par exemple, depuis qu’Angelina Jolie a décidé de se faire retirer les deux
seins, tout le monde sait que les femmes ayant les mutations génétiques
rarissimes BRCA 1 ou BRCA 2
ont près de 80 % de risques d’avoir un cancer du sein.
Et pourtant, même dans ce cas de figure extrême, la génétique n’est
jamais une fatalité.
Car ce risque dramatique de 80 % a été calculé avec les femmes qui subissent de
plein fouet les effets délétères de notre environnement « moderne ».
Mais dans d’autres conditions de vie, le risque est beaucoup moins élevé :
les femmes ayant exactement les mêmes mutations génétiques
catastrophiques mais nées avant 1940 avaient un risque de cancer du sein
presque 3 fois moins élevé ! [3]
Autre preuve frappante, révélée par le regretté Dr Servan Schreiber : « On trouve en Chine des régions entières sans
cas de cancer du sein. Est-ce dû à un gène asiatique ? Non, puisque lorsque des
Chinoises émigrent à San Francisco, leur taux de cancer du sein rejoint celui
(très élevé) des Américaines ». [4]
Et si cela ne suffit pas à vous convaincre, sachez qu’une grande étude portant
sur près de 40 000 femmes a récemment enfoncé le clou. [5]
Les scientifiques ont étudié un groupe de femmes victimes d’une mutation
génétique très défavorable qui multipliait par deux leur risque de développer
un cancer du sein.
Eh bien ils se sont rendu compte que celles qui évitaient de fumer, boire de
l’alcool, prendre du poids et avaler des hormones artificielles (TSH)… n’avaient pas plus de risque de cancer que la moyenne,
malgré leurs « mauvais gènes » !
L’impact des gènes « défavorables » était tout simplement annulé
par un mode de vie protecteur !
J’ai pris l’exemple du cancer du sein, mais tout ceci est vrai pour les autres
cancers.
La génétique ne peut pas expliquer pourquoi le cancer de la prostate est 25
fois plus élevé dans certains pays que dans d’autres. [6]
Au total, on peut comparer le cancer à l’épidémie d’obésité qui touche
nos sociétés occidentales depuis 30 ans.
On connaît tous des gens qui peuvent manger n’importe quoi sans prendre un
gramme, et d’autres qui prennent du poids au moindre écart.
Mais il est clair que même la personne la plus « vulnérable »
génétiquement à l’obésité ne prendra jamais le moindre kilo en trop si sa vie
est parfaitement saine.
Eh bien c’est exactement la même chose pour le cancer.
Et c’est pourquoi il est si important d’avoir les clés pour s’en protéger
naturellement… et tuer les cellules cancéreuses avant qu’elles ne
dégénèrent !
Car nous avons tous des cellules cancéreuses ou
précancéreuses, à un moment où à un autre de notre vie.
Cela explique un phénomène bizarre observé au Japon : les médecins y
découvrent très souvent des cellules cancéreuses dans la prostate de leurs
patients, alors que seuls 10 % d’entre eux font un « vrai » cancer de
la prostate. [7]
C’est un fait : nous fabriquons tous des cellules potentiellement
cancéreuses régulièrement… mais fort heureusement, notre organisme les détruit
tout aussi régulièrement !
Il est même fréquent que des petites tumeurs soient tenues en respect
par les défenses naturelles de notre organisme. [8] Parfois, ces petites
tumeurs finissent même par disparaître toutes seules !
Voilà pourquoi le dépistage forcené et automatique des cancers est de plus en
plus contesté : parmi les
cancers diagnostiqués, de nombreuses tumeurs auraient disparu naturellement… ce
qui aurait évité le stress de l’annonce et la toxicité des traitements.
La vraie question est donc la suivante : qu’est-ce qui fait que votre
organisme réussit par lui-même à détruire les cellules
cancéreuses ou précancéreuses avant l’emballement de la maladie ?
La première réponse, c’est l’activité physique. Tout le monde sait (ou commence
à savoir) que l’activité est fondamentale à la fois :
Mais il y a une réponse encore
plus importante, et pourtant négligée par la plupart des médecins.
L’autre clé majeur contre le cancer, c’est ce que vous mettez dans votre
assiette !
Les aliments à éviter, je suis sûr que vous les connaissez déjà :
Si vous voulez éviter le
cancer… et a fortiori si vous vous débattez contre un cancer déjà installé,
vous ne devez pas consommer ces produits, ou alors le moins souvent possible.
Mais de même qu’il y a des aliments qui donnent le cancer… il y en a qui vous
en protègent, et qui vous aident même à éliminer les cellules
cancéreuses !
Et ceux-là, vous avez tout intérêt à vous en régalez autant que possible, tous
les jours si vous le pouvez !
Voici donc les 11 aliments les plus puissants contre le cancer… et pour booster
votre santé en général. [9]
Aaah, le curcuma…
Certes, c’est une épice plutôt qu’un aliment. Mais le pouvoir de cette racine
orange est tellement extraordinaire qu’elle mérite bien qu’on commence
avec elle.
Le curcuma est utilisé dans les médecines traditionnelles depuis des
millénaires. Mais ce n’est que depuis quelques années qu’on a découvert
scientifiquement ses fabuleux pouvoirs anti-cancer.
C’est aujourd’hui établi : le curcuma est l’épice reine contre le cancer
car elle a des effets :
Alors n’hésitez plus, couvrez vos plats salés de curcuma en poudre (une cuillère à café)… et ajoutez du poivre noir, c’est le secret pour améliorer les effets du curcuma sur votre santé.
Mangez-vous des crucifères
(choux) au moins trois fois par semaine ?
Si ce n’est pas le cas, vous devriez !
D’abord parce qu’ils sont bourrés de vitamines et minéraux utiles contre le
cancer (vitamine K, sélénium, soufre, caroténoïdes).
Mais surtout, ils contiennent aussi d’autres substances précieuses, comme les
« sulforaphanes » ou les « indol-3-carbinol », qui
permettent d’inactiver certaines substances cancérigènes.
Alors jetez-vous sur les brocolis !
Attention simplement à ne pas trop les cuire, sinon vous n’obtiendrez pas tous
leurs bienfaits. Personnellement, je les cuis toujours à la vapeur, et je les
arrose généreusement d’huile de colza : c’est délicieux !
Comme le curcuma, certains
champignons sont si puissants qu’ils peuvent être utilisés à la fois en
prévention et en traitement du cancer, pour aider à guérir.
Le plus connu est sans doute le shiitake (lentin du chêne), qui stimule fortement le système
immunitaire.
C’est sur les cancers digestifs (côlon, estomac) que son impact est le plus
manifeste. Mais dans une petite étude révolutionnaire, le shiitake a aussi réussi à guérir 10
femmes atteintes du papillomavirus, donc ayant un risque de développer un
cancer du col de l’uterus. [10]
Le maïtake,
surnommé « le roi des champignons » en Asie, est peut-être encore
plus puissant, mais on le trouve plus difficilement sur les étals de nos
marchés.
Les pleurotes, en revanche sont « bien de chez nous », et sont très
intéressantes elles aussi !
Alors pensez bien à consommer régulièrement ce type de champignons, toujours
cuits !
Et savez-vous ce qui va bien
avec les champignons ? C’est l’ail, bien sûr !
L’ail est un autre miracle de la nature. Ce n’est pas pour rien que nos
grands-mères en piquaient leurs gigots et rôtis : on sait aujourd’hui que
ses vertus anti-cancer réduisent l’impact délétère des viandes grillées !
Quant à son cousin l’oignon, il n’est pas en reste. Comme l’ail, il est riche
en composés soufrés (anticancéreux).
Mais il est également riche en quercétine, un
antioxydant puissant qui vous protège des cellules cancéreuses à tous les
stades de leur développement.
Votre huile d’olive,
choisissez-la extra vierge, et utilisez-là sans modération !
Une revue d’études récentes comprenant 13 800 patients a montré qu’une
consommation élevée en huile d’olive était associée à une réduction de 59 % de
tous les cancers ! [11]
La réduction du risque est de 45 % pour le cancer du sein et monte jusqu’à 64 %
pour les cancers digestifs.
Attention simplement à ne pas la cuire au-delà de 180°. C’est simple : il
ne faut jamais qu’elle soit en train de fumer !
Message spécial à ces
Messieurs : la tomate est très riche en lycopène, une petite
molécule précieuse pour éviter le cancer de la prostate !
Attention, le lycopène se concentre dans la peau,
donc mieux vaut choisir vos tomates bio.
Pour en avoir des quantités suffisantes, le mieux est de consommer
régulièrement de la sauce tomate, si possible bio ou faite maison.
La grenade ne se contente pas
de protéger vos neurones contre Alzheimer, ou de réduire votre risque de mourir
d’une crise cardiaque ou d’un AVC... [12]
Ce super-fruit semble aussi avoir des effets anti-cancer impressionnants, grâce
à ses innombrables antioxydants.
De nombreuses études in vitro
suggèrent même que la grenade pourrait empêcher la prolifération des cellules
cancéreuses du sein, de la prostate, du côlon et du poumon.
Alors pensez bien à ajouter ce fruit à vos salades ou à vos desserts. Attention
toutefois à ne pas exagérer sur le jus de grenade, même bio, car le sucre qu’il
contient risque de contrecarrer ses vertus pour la santé.
Impossible de ne pas citer le
gingembre, même si c’est le cousin germain du curcuma.
Lui aussi est hautement antioxydant et anti-inflammatoire, avec d’innombrables
vertus pour la santé.
Mais le gingembre semble avoir un rôle spécifique « anti-angiogenèse », ce qui veut dire qu’il empêche les
tumeurs de faire de nouveaux vaisseaux et de se développer.
Personnellement, j’en consomme tous les jours, dans mon jus de légumes. Mon
secret pour atténuer son goût piquant, c’est d’ajouter de l’avocat dans le
jus : c’est délicieux !
Les baies rouges et noires
(fraises, framboises, mûres, myrtilles et airelles) sont des concentrés
d’antioxydants merveilleux pour la santé.
Les « anthocyanes » qu’ils contiennent vont même jusqu’à faciliter la
mort des cellules cancéreuses – voilà pourquoi il ne faut pas les négliger si
vous avez un cancer déclaré.
Attention toutefois : les baies rouges non bio font partie des fruits qui
concentrent le plus de pesticides. Je sais que c’est plus cher, mais ces
fruits-là, il faut vraiment les manger bio.
Le citron et la peau des
oranges amères concentrent des « bioflavanoïdes »
aux propriétés anticancéreuses intéressantes.
N’hésitez donc pas à utiliser des zestes de citron ou d’orange amère dans vos
plats, comme on le trouve dans de nombreuses recettes orientales.
Là encore, il faut choisir du bio, car le citron fait aussi partie des aliments
qui concentrent les pesticides.
Je finis cette liste par un
grand classique : le thé vert. Figurez-vous qu’une seule une tasse apporte
autant d’antioxydants qu’une assiette de légumes !
Car le thé vert est bourré de polyphénols
intéressants, et en particulier celui qui s’appelle « épigallocatéchine-3-gallate »,
communément appelé EGCG.
Le thé noir est utile aussi, mais ses antioxydants sont moins biodisponibles (cela veut dire qu’ils sont moins bien
assimilés par l’organisme).
Bien sûr, il ne faut mettre ni lait ni sucre dans votre thé. Et il faut
toujours le choisir de bonne qualité et bio, sans quoi vous risquez de cumulez
métaux lourds et pesticides !
J’aurais aussi pu vous parler du café et du vin rouge, qui
ont chacun des effets anti-cancer avérés.
Mais je ne voudrais pas encourager ceux qui n’en boivent pas à s’y mettre, car
ces breuvages peuvent avoir des effets ambigus.
Consommés au bon moment et en quantité raisonnable, ils sont globalement
excellents pour la santé… Mais ils ont aussi des effets spécifiques qui ne
conviennent pas à certains.
Le café est acidifiant et peut troubler le sommeil ; le vin met le foie à
rude épreuve et peut interférer avec certaines hormones.
Le chocolat noir, riche en polyphénol, est également
très intéressant… mais saurez-vous vous contenter de ceux qui contiennent au
moins 85 % de cacao (les autres contiennent trop de sucre) ?
Je n’ai pas non plus parlé des omega-3, qu’il ne faut
surtout pas négliger dans une alimentation optimale (on les trouve notamment
dans l’huile de colza, les œufs de poule nourris aux graines de lin, et les
anchois).
Mais le plus important, au fond, c’est de bien comprendre qu’aucun de ces
aliments ne sera vraiment efficace tout seul.
Alors ces 11 aliments santé, il faut les associer entre eux et les intégrer
aussi régulièrement que possible à vos plats quotidiens !
Et vous verrez, non seulement vous éloignerez le cancer… mais vous obtiendrez
des résultats stupéfiants sur votre forme, votre énergie et votre humeur au quotidien !
Bonne santé,
Xavier Bazin