Chère lectrice, cher lecteur,
Aimeriez-vous vous rendre chez un médecin pour
vous faire insulter ?
Vous arrivez dans son cabinet, lui exposez les souffrances qui vous rongent
depuis longtemps : vous vous sentez anxieux, dormez mal, sur-réagissez à
la moindre contrariété, et la liste est longue encore… Et que vous répond-il ?
Que vous êtes hystérique.
Evidemment, il va prendre des pincettes. Présenter les choses de façon
diplomatique.
Mais le « diagnostic » est là, et son traitement est tout aussi
honteux : « chère Madame (ou cher Monsieur), il ne faut pas
prendre les choses tellement à cœur, offrez-vous un peu de repos… Je vais vous
prescrire des calmants et des somnifères… »
Heureusement, cette situation est rare car la plupart des médecins ont à cœur
le bien de leurs patients, le sens de leur mission. Mais cette situation
hallucinante peut malgré tout arriver à certains patients atteints de fibromyalgie.
Les associations de malades estiment que trois millions de personnes
seraient touchées en France.
Petit problème : plus de la moitié d’entre elles l’ignorent. Non
seulement elles souffrent sans que leur maladie soit correctement identifiée et
donc correctement traitée, mais en plus elles pâtissent souvent de l’incompréhension de leur
entourage.
C’est peut-être votre cas.
Si vous avez plusieurs des symptômes de la fibromyalgie (j’y reviens juste
après), je vous invite à découvrir sans tarder le numéro d’avril des Dossiers de Santé et Nutrition qui
vous dira tout sur une maladie toujours mal prise en charge par la plupart
des médecins.
Il y a moins de trente ans, la
fibromyalgie était effectivement assimilée à une forme d’hystérie. Or, il
s’agit d’une pathologie organique
(et non psychiatrique, comme l’hystérie).
En outre, l’hystérie a aujourd’hui totalement disparu de la ClM (Classification
internationale des maladies)…
Les patients fibromyalgiques ne sont donc pas des
« hystériques » !!!
C’est un abus de langage, et une grave erreur qui peut avoir des conséquences désastreuses
sur l’état de santé du patient.
Pour autant, en France, la fibromyalgie est depuis dix ans seulement
codifiée comme maladie à part entière. Elle est associée à des douleurs à la
pression de la racine des membres aux niveaux de l’occiput, de la base du cou,
des épaules (trapèzes), des omoplates, des fessiers, des hanches, des genoux.
Toutes ces parties deviennent douloureuses dès qu’on appuie un peu dessus.
Si, en plus de ces douleurs, vous ressentez une fatigue intense et que
celle-ci s’accompagne d’un ou plusieurs de ces symptômes :
… Alors il y a de grandes chances pour que vous
soyez atteint(e) de fibromyalgie.
Cependant, ne désespérez pas.
Ce numéro des Dossiers de Santé et Nutrition rend
compte des toutes dernières recherches médicales concernant la fibromyalgie. Le
Dr Curtay va vous aider à vous faire une idée la plus claire possible de vos
« chances » d’être concerné(e).
Il apparaît en effet, d’après
ces recherches, que la plupart des patients atteints de fibromyalgie vivent ou
ont vécu des états de stress important, qui agissent d’une manière très précise sur les neurones.
Mais ce n’est pas tout : pour être fibromyalgique, il faut remplir une
« condition », qui, en France, touche 18% de la population. Ce
qui explique en partie la dimension « héréditaire » de la
fibromyalgie. Le Dr Curtay sait de quoi il parle :
« Si je me suis intéressé depuis plusieurs
dizaines d’années à la fibromyalgie et que j’ai écrit avec quelques co-auteurs
en 2011 un livre à son sujet, c’est que, pour tout vous dire, ayant hérité de
mes parents le « profil », j’ai flirté plusieurs fois avec elle. »
Je vous laisse découvrir la nature de cette condition et de ce profil, ainsi
que la très complète explication du Dr Curtay à leur sujet, pour vous livrer
sans plus tarder la bonne nouvelle :
Les solutions pour soigner la fibromyalgie existent bel et bien, et ne font
intervenir aucun médicament de l’industrie pharmaceutique : bien au
contraire, les psychotropes que l’on prescrit souvent par bêtise aux
fibromyalgiques aggrave leur état.
Ce sont ces solutions, issues des toutes dernières recherches, auxquelles le Dr
Curtay consacre plus de la moitié de son dossier.
A la lecture de ce dossier,
vous aurez donc entre les mains un arsenal de 20 mesures pour sortir du
cercle vicieux de la fibromyalgie.
La majorité de ces mesures sont faciles à mettre en œuvre.
Elles portent notamment sur :
Dans cette lutte contre une
maladie qui vous ronge quotidiennement, vous découvrirez que vos meilleurs
alliés sont à portée de main : il s’agit simplement de les reconnaître.
C’est par exemple – j’en prends un au hasard – la betterave, qui permet
d’augmenter un agent vasodilatateur puissant, l’oxyde
nitrique (NO°), pour restaurer une circulation optimale.
Vous pouvez augmenter les effets de l’oxyde nitrique grâce à l’arginine, un nutriment dont les
oléagineux sont particulièrement riches.
Pour aller plus loin, il est possible d’effectuer des cures de différents
types :
C’est à une véritable approche
globale du traitement de la fibromyalgie que se livre le Dr Curtay,
puisqu’il vous donne également les clés pour lutter contre les différents
troubles accompagnant (et aggravant) souvent la maladie, parmi lesquels l’occlusion dentaire (conduisant
à grincer des dents durant le sommeil) pouvant aller jusqu’à un syndrome
algo-dysfonctionnel de l’appareil manducateur.
Si vous êtes concerné(e) par la fibromyalgie, ou connaissez quelqu’un
susceptible de l’être, ce numéro d’avril des Dossiers de Santé et
Nutrition vous sera d’une aide supérieure à toute consultation
médicale classique, et je dirais même plus : il vous déculpabilisera,
et vous soignera, de souffrances fréquemment mal
comprises par votre entourage.
Nous envoyons à l’imprimeur ce dossier mercredi prochain à la première heure. Demandez votre exemplaire grâce au lien ci-dessous avant mardi 29 mars, minuit.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis