NOUS FONCTIONNONS COMME UNE SUSPENSION DE VOITURE
Beaucoup de soucis de santé sont dus à des dérèglements du système nerveux autonome qui commande toutes nos fonctions automatiques. Ce système nerveux est différent de celui que nous avons étudié à l’école, qui est le système cérébro-spinal. Celui-ci conduit par la périphérie des nerfs la sensitivité et la douleur, alors que la partie centrale conduit les ordres de motricité. Le tout est entouré d’une gaine de myéline isolante pour éviter les déperditions des petits courants électriques circulants.
Mais revenons à notre système nerveux automatique, appelé par les « pros » système neurovégétatif (ça fait plus chic). Il fonctionne comme les asservissements électromécaniques les plus perfectionnés.
Un exemple : les ascenseurs rapides des grands immeubles, pour le confort des gens et le ménagement de la mécanique, ne démarrent pas brutalement, mais selon une douce accélération ; pareillement à l’arrivée, il n’y a pas un blocage brusque sur l’étage demandé, mais une décélération douce. Ceci se produit grâce à une contre-réaction électronique que nous assimilerons à un amortisseur.
Notre organisme fonctionne de la même façon :
Un système orthosympathique qui donne des ordres aux organes et aux
fonctions.
La distribution s’effectue aux organes et aux fonctions – nous l’avons déjà
vu – par les ganglions para-vertébraux.
Un système parasympathique qui les amortit (pour le confort).
La distribution s’effectue par le nerf pneumogastrique – ou nerf vagal – qui alimente en particulier :
De plus, il commande les péristaltismes de l’intestin et des vaisseaux capillaires. Il est aussi le déclencheur du hoquet.
En médecine officielle, le concept est simpliste – on nous dit qu’il y a
deux cas envisageables :
- la sympathicotonie, si vous êtes de prépondérance hyper ortho,
- la vagotonie, si vous êtes en hyper para (nerf vagal qui en outre donne le
hoquet).
Nous allons dire que les ressorts, c’est le système ortho, et les amortisseurs, le système para. Nous allons donc analyser 4 possibilités :
Afin de bien comprendre l’extraordinaire coordination du système nerveux autonome, nous allons nous mettre dans la peau d’un homme subitement attaqué par un dangereux loubard armé d’un couteau à cran d’arrêt ou par un chien féroce tous crocs dehors. Il se produit une violente sollicitation du système ortho face à « l’état d’urgence », avec :
Chacun de ces signes est la manifestation d’un déséquilibre neurotonique total. On y retrouve le cas n° 2.
Bien sûr, il s’agit de cas extrêmes pour besoin pédagogique. Mais si nous revenons au schéma médical simplifié, il se dégage deux grandes sortes de déséquilibres moyens dont voici les signatures globales :
Peut-être vous reconnaîtrez-vous partiellement ou complètement dans l’une de ces deux listes.
Neurotonie (Ortho +) o
Stress constant o
Respiration courte
thoracique o
Peau moite o
Rythme cardiaque
rapide o
Hypertension o
Constipation o
Sécheresses muqueuses o
Bouche sèche o
Yeux secs o
Teint pâle o
Vasoconstriction
périphérique o
Impuissance –
Frigidité o
Digestion lente o
Dilatation des
bronches |
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Il y a de nombreuses huiles essentielles, des teintures mères, des tisanes et des produits homéopathiques qui sont censés régler les dystonies neurovégétatives installées. Il y a eu aussi un produit naturel très efficace : le Sympavagol ; mais comme cela arrive couramment, une nouvelle réglementation a obligé le fabricant à modifier sa formule… et ça ne marche plus !
Le moyen le plus naturel, le plus rustique et peu coûteux (un achat à vie pour une cinquantaine d’euros) est à mon sens le respirateur de Frolov. Nous en avons déjà parlé dans un précédent article (lisez ici).
La résistance au souffle est créée par une petite colonne d’eau que l’on insère au fond du gobelet, ceci provoquant un barbotage à l’inspir comme à l’expir. Cette résistance est réglable par la quantité d’eau introduite.
Michel Dogna