VOTRE DOS EST UN TABLEAU DE COMMANDE, JOUEZ-EN COMME ON JOUE DU PIANO !


S’il y a bien un aspect de la physiologie que la médecine officielle semble ignorer, c’est la distribution vertébrale du système nerveux autonome, ou neurovégétatif, partie orthosympathique.

Rappelons que c’est ce système nerveux qui commande toutes nos fonctions auto… auto… automatiques ! Dieu soit loué, s’il fallait gérer 24 h sur 24 le fonctionnement de nos poumons, de notre cœur, de notre estomac, de nos intestins, de nos reins, etc., nous serions très occupés rien que pour nous maintenir en vie… Disons que c’est le pendant du pilotage automatique des avions en croisière. Absolument tous les animaux sont dotés de cette merveilleuse technologie (même quand ils sont très bêtes !).

En ce qui concerne les humains que nous sommes, de chaque interstice intervertébral partent deux nerfs (un à gauche et un à droite) qui rejoignent un organe ou une fonction spécifique. Or il faut savoir que la colonne vertébrale est entre autres un site d’enregistrement somatique :

L’enregistrement s’effectue sous la forme de spasmes qui, s’ils s’installent, deviennent inflammatoires. Or ce qui est trompeur, c’est que les algies se manifestent au niveau des terminaisons nerveuses, donc au niveau de l’organe cible, alors qu’on ne ressent rien de particulier au niveau vertébral.

Par exemple, si vous avez mal à l’estomac, un médecin « normal » vous ordonnera automatiquement un médicament contre la gastrite ou l’hyperchlorhydrie, ou un sédatif nerveux. Aucun ne vous orientera vers un ostéopathe, un étiopathe, un praticien de shiatsu ou encore un masseur ayurvédique.

Pour savoir si la cause est vertébrale, il suffit de tapoter avec deux doigts en marteau du côté de la vertèbre D6 ; s’il y a une réponse sensible, on est bien dans ce cas. Tout ce qui détend est valable. Même un baume anti-inflammatoire relaxant peut quelquefois suffire, si c’est le cas.

Une application pratique : il y a quelques jours, je me suis réveillé avec une douleur sourde lancinante dans la poitrine au niveau du sternum. Mon cœur était très tranquille. On est toujours un peu inquiet au sujet du cœur, surtout quand on est septuagénaire… J’ai demandé à mon épouse de tapoter vers la vertèbre D3, et de fait elle était un peu douloureuse – les autres étaient parfaitement insensibles. J’ai / nous avons donc été rassurés. Plus tard dans la journée, en faisant quelques brasses de natation, j’ai senti un petit clac dans le dos. En une heure, la douleur s’est estompée et a disparu.

Autre cas : J’ai eu un voisin qui a galéré pendant deux ans avec des arythmies cardiaques. Les cardiologues lui donnaient des drogues plus dangereuses les unes que les autres, et il allait de plus en plus mal. Trois fois je lui ai dit « As-tu fait contrôler ta vertèbre D3 ? ». Il me répondait poliment que non, et changeait de sujet. Ce n’est qu’à la troisième fois, la panique aidant, qu’il m’a pris au sérieux. Son problème a été réglé en une séance de chiropractie.

Afin de vous donner des idées sur certains troubles inexplicables qui peut-être vous gâchent la vie, voici un tableau de la distribution para-vertébrale pour les commandes des organes :

Voici une liste de troubles pouvant être associés à un spasme vertébral (il faut y penser !) :

Bon, il ne vous reste plus qu’à vous faire "pianoter" les vertèbres en famille ou entre amis… Essayez, vous serez peut-être surpris.

Michel Dogna